Deux années de guerre en Ukraine
Deux ans après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, une fatigue de guerre semble s'installer. Les États-Unis et l'Europe traînent des pieds pour fournir un soutien, et certaines voix suggèrent de négocier avec Poutine et d'accepter la défaite. Mais ce n'est pas le moment de réduire le soutien à l'Ukraine, mais de l'augmenter.
N'oublions pas que les Ukrainiens ne se battent pas seulement pour eux-mêmes, mais pour toute l'Europe. Le moins que nous puissions faire est de leur fournir tous les moyens de gagner cette guerre et de reconstruire leur pays. Il est insupportable que des gens meurent parce que les politiciens hésitent et tergiversent dans leurs fauteuils. L'exemple du Danemark, qui envoie immédiatement toute la munition disponible à l'Ukraine, mérite d'être suivi.
Pour ceux qui pensaient que Poutine était un partenaire de négociation raisonnable et rationnel, le meurtre de Navalny et la répression ultérieure ont servi de rappel brutal qu'il est un dictateur brutal, assoiffé de sang, impitoyable avec des tendances impériales. La capitulation n'est pas une option.
Ainsi, après deux ans de guerre, l'Europe doit fournir sans équivoque tout le soutien dont l'Ukraine a besoin, aussi longtemps que nécessaire, et en respectant pleinement la souveraineté territoriale ukrainienne et le droit international. L'avenir de l'Ukraine est en jeu, tout comme celui de l'Europe. C'est une confrontation entre une dictature et la liberté et la démocratie. Il ne s'agit rien de moins que de notre mode de vie, de nos valeurs. Il ne peut y avoir aucun relâchement ou renoncement, ne serait-ce que pour une seconde. Précisément lorsque c'est difficile, précisément lorsque l'Europe en tant que communauté de valeurs est mise à l'épreuve, nous devons redoubler d'efforts.
Sophie in 't Veld
La tête de liste néerlandophone de Volt Belgique pour les élections européennes